Le Moulin de Cheneux à Stavelot est à Vendre

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Une Cybervisite du Moulin de Cheneux

 

Je reviens du Moulin de Cheneux après encore une belle occasion pour présenter ce lieu attrayant à des personnes qu'ils ne l'avaient jamais vu. Une telle rencontre donne chaque fois le sens d'avoir découvert un petit trésor, et de mon côté, le sens d'avoir partagé un beau cadeau.

 

Nous avions rendez-vous à 10h30. Après le départ de nos visiteurs ce jour, j'ai regardé ma montre : 12h27. Ceci pour dire que dans notre inspection des lieux nous n'étions ni pressé ni particulièrement lent, mais deux heures ont néanmoins été nécessaires. Pour votre visite, il faut prévoir à peu près, la même durée.

 

"Oho..., Tant à voir que ça?"

En fait, oui.

 

Après avoir accueilli tout le monde dans la cour, nous avons remonté ensemble le chemin d'entrée en passant par le tunnel principal. Près de l'entrée, l'Eau Rouge, le pont à Double Arches, le barrage, l'escalier des poissons, et l'ancienne vanne à crémaillère pour l'entrée des eaux. De l'autre côté, le pré avoisinant la Route de Malmedy ("Rue de Chefosse") et qui s'étend jusqu'au talus du ravel (2.615 M²). Le chemin privé traverse la deuxième parcelle de la propriété (700 M²), et en redescendant vers le grand tunnel on aperçoit l'entrée du petit tunnel (le canal pour alimenter le bief) à droite à travers les sapins. Retour dans la cour en passant à droite de l'ancien bassin pour l'élevage des truites, une vue sur la sortie du petit tunnel, et devant l'ancien Christ au bord du chemin. La troisième parcelle de la propriété est ici : du canal de fuite (retour des eaux à l'Eau Rouge) jusqu'au talus de chemin de fer, et terminant en pointe à l'autre côté du bief (180 M²).

 

Nous étions à l'extérieur, donc, continuer la visite des trois dépendances (fournil, grange, cabanon) était logique. En entrant dans le fournil, taillé dans la pierre : "1864." Donc, pas encore en place quand Jean-Henri Dubois, prononça son discours pour accueillir le nouveau meunier, Simon Seffer, en mars 1861. Une inspection à l'étage (l'ancien pigeonnier) par l'échelle du coin : "Bien sec ici. Et beaucoup d'espace." Une petite discussion sur la façon de se servir du four romain dans le fournil. Les belles pierres au sol dans la grange devenue garage, une belle vue sur l'Eau Rouge à l'arrière de ce bâtiment. Une observation que le débit de ce cours d'eau, jamais à sec, est largement suffisant à faire tourner une roue si un jour elle retrouve sa place. (Même plusieurs roues, puisqu'en 1870, il y en avait trois!). La quatrième parcelle est celle où la maison (moulin) est placée, avec un peu de terrain pour l'entourer de ses dépendances et sa cour (1.330 M²). Petite discussion sur la fosse septique et plus loin, une chambre de visite (des nouveaux raccordements pour les eaux sales accomplis il y à 4 ans).

 

Reprise de notre ballade jusqu'à l'endroit en pointe où le canal rejoint l'Eau Rouge, et la traversée du petit pont sur le canal pour entrer sur la cinquième parcelle : la plus grande (4.460 M²). Lieu de dépendance n°4, ou pour ne pas rendre ce bâtiment plus noble qu'il ne le mérite ..., l'ancien (1960's) poulailler. Quand-même d'une bonne taille pour le rangement des machines nécessaires à l'entretien des terrains et les trois jardins potagers. Nous avons même entendu des idées pour sa transition en café ou local de société folklorique (mais pas en salle de danse, sauf si mon esprit était ailleurs à ce moment). Mes visiteurs ce jour se sont même bénis avec une fine poussière sacrée descendue du toit, le résultat d'avoir tirer sur une corde qui ouvre la ventilation sur le pic du toit. Portez ce rappel et souvenir sacré en bonne santé! (D'autres visiteurs au Moulin de Cheneux ne seront pas tenus à répéter cette manœuvre de baptême).

 

Un petit moment pour apprécier la plus grande cinquième parcelle. A sa pointe au sud, l'Eau Rouge se trouve à 800 mètres de sa confluence avec l'Amblève. Petite explication (que plusieurs géomètres avaient partagé avec moi auparavant), que la taille des terrains entre le bief et son canal et l'Eau Rouge, étaient estimée et non mesurée. Ces estimations sont quand-même passées sur le plan cadastral. C'est la raison pour laquelle les impressions partagées par plusieurs personnes, que les terrains en tout son plus grands que les 9.825M² du plan cadastral, sont soutenues. (Bien pour le jour des impôts; bien pour l'acheteur éventuel; moins bien pour le vendeur).

 

 

Une vue sur le terrain avoisinant tout le long de cette parcelle, et qui rend notre propriété plus privée, et qui offre dans sa terre marécageuse, de la Reine des Près chaque juillet. Entre les deux, un fossé qui pourrait-être dragué pour le rendre plus profond si l'envie vous prend. Cela ne serait pas la première chose à faire sur ma liste.

 

En remontant ce terrain, un jardin à gauche (lieu cherché par tous les potirons de la région), et le troisième jardin à droite à proximité de la maison. Des arbres fruitiers, le puits, et nous voici à la base du talus du ravel, pour tourner vers le bief. Plus difficile de l'apprécier au mois de février, mais le bord du talus offre des églantiers, de l'aubépine, du sureau, et des pruneliers en abondance. L'œil du bûcheron ne se trompe pas en y voyant aussi, son bois d'hiver qui n'attend que d'être récolté, débité, fendu et rangé. Et ceci avec l'accord déjà rendu par la S.N.C.B. Un petit escalier traversé pour découvrir ici, encore un coin très photogénique : l'ouverture du petit tunnel, le bief, ses deux vannes en crémaillère, le fournil à notre droite. A notre dos, le canal où l'emplacement des roues au passé reste en évidence.

 

Avant de monter l'escalier, passons plutôt par la cour pour voir "les caves," ou plus correctement, le bas-moulin. Dans cette partie de la bâtisse jadis une petite usine, la transmission de la puissance du ruisseau à la pierre qui tourne. Ceci par les roues dentées de l'engrenage en acier. On y découvre aussi un emprunt ou deux, des rails de l'ancien chemin de fer, devenu soutien de support solide pour le poids des pierres de meules, au dessus de nos têtes.

 

Deux chambres à droite pour réceptionner les produits agricoles : blé, tan, maïs, écorces pour les tanneries. Un escalier, solide et large assez pour permettre au meunier de passer du bas-moulin aux roues, un grand sac en équilibre sur son dos, sans hésitation. La balance pour peser le produit. Au dessus de la porte, un rouleau sur son axe, afin de simplifier la tâche du déchargement et rechargement des wagons de fournisseurs et clients.

 

Pièce suivante. Devenue l'emplacement de la chaudière (1995), et la pompe à eau pour le puits (2012). Un escalier pour atteindre à la cuisine de nos jours.

 

Pièce suivante. Dans les anciennes pierres au sol, tout de suite on reconnaît un passage pour sortir à travers le mur, le purin de cette étable pour trois vaches. Une petite ajoute aux eaux du canal en aval des roues. A notre dos, une petite porcherie, vidée de ses habitants du passé. On y retrouve les citernes à mazout.

 

Une vue de l'extérieur nous parle de deux ajoutes à différentes périodes à la bâtisse principale.

 

En traversant la petite cour avec ses anciens pavés, nous avons ensuite entrepris la visite des espaces habitables à l'intérieur (225,2 M²). Celle-ci a débuté avec le rappel que ce bâtiment avait été conçu, défini, et construit comme fabrique ou usine. Donc, réussir une conversion en habitation reste difficile ou, au minimum, fait réfléchir. Mais ce n'est certainement pas vivre dans une boîte carrée avec les voisins dans d'autres boîtes carrées de chaque côté.

 

Une longue salle d'entrée et salon spacieux. Des belles poutres au plafond, en bon état. Garnie par une pierre de meule au sol, et l'ancienne potence pour pivoter et la ramasser. Une cheminée, meublé à l'heure actuelle avec un poêle à bois. Des fenêtres et une double porte vitrée, qui attend, et ceci encore dans l'avenir, de présenter une terrasse au dessus du bief. Deux marches et on est dans la cuisine. Elle peut fonctionner comme cuisine, mais demande, d'une voix un peu triste, d'être mise à neuf. Un débarras/ vestiare/ rangement pour casseroles et d'autres ustensiles pour cuisiner. Une trappe au sol pour passer à la cave chaudière.

 

La troisième porte de la cuisine s'ouvre sur une partie inachevée par les normes de nos jours. De l'exterieur, une partie rajoutée. De l'intérieur, colombages et bois nus avec une porte pour monter est descendre foins ou produits du moulin. Une fenêtre plus longue que haute, qui s'ouvre en pivotant. A nos jours : un grand rangement. Bien sec. Une échelle pour descendre à l'étable, devenue placement pour les deux citernes à mazout.

 

Retour au salon pour monter un deuxième escalier de quatre marches. Un petit corridor. A droite une chambre ... à coucher? un bureau? un studio? salle de couture? Une table en dessous de la fenêtre, parsemée de feuilles de votre prochain roman ... à vous de décider. Au temps passé, c'était la chambre où le meunier et sa famille vivaient. Je ne juge pas. Nos moeurs et besoins ont beaucoup changé. Aussi, la position de l'équilibre entre travail et récréation. Ils y ont vécu.

 

Prochaine pièce, une salle de bains avec douche mais sans baignoire. Caché derrière le papier peint du mur nord, le linteau d'une cheminée ancienne, fermée à présent.

 

Au bout du petit corridor, une plus grande pièce : salle à manger? atelier? bureau?

 

Faire une visite dans le froid n'ajoute rien qu'un désir que la ballade se termine aussi vite que possible. Pas ce jour. Même les radiateurs sur le "point antigel," pas besoin de son écharpe, ni bonnet.

 

Dernière sortie du corridor : l'escalier pour monter à l'étage. On remarque une solide porte avec serrure pour rendre l'appartement ci-dessus privé. 

 

Et on y est. Dans un appartement qui ne manque que d'être meublé pour y vivre aujourd'hui. Une conversion des espaces "moulin" en appartement pour gardiens, domestiques, ou soi-même : pendant que l'on travaille pour aménager d'autres espaces et pièces vers nos désirs et besoins. Assez lumineux grâce aux quatre Vélux. Une grand salle/ salon/ salle à manger. Espace pour cuisiner à côté. Une salle de bains avec baignoire, WC, évier. Un rangement où l'on perçoit une installation de disjoncteurs éléctriques assez modernes. Place pour raccorder machine à lessiver et un sèche-linge.

 

Une chambre à coucher avec Vélux. Une deuxième avec une vue rare sur un petit tunnel, un bief, une vanne et un canal à sec ce jour, mais qui sait pour l'avenir? Et un splendide tilleul derrière le fournil.

 

Une porte vitrée avec garde-fou qui donne sur la cour avant.

 

Dans le fond de la salle principale, une porte nous donne accès à un espace inachevé. On y voit la charpente du toit, et les colombages. Encore, la partie sud du bâtiment. Rangement? Ou ..., Pourquoi ne pas tout ouvrir et vitrer trois côtés? Et de là, regarder avec vos invités l'Eau Rouge passer à votre gauche, tandis que le soleil passe calmement vers la droite, pour se couche sur votre domaine?

 

Je pense que nous avons tout vu.

 

Un plaisir de vous présenter le Moulin de Cheneux. Deux heures pour faire le tour ? Il faut bien ça la première fois.

 

Et au plaisir de vous y accueillir à votre prochaine visite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



15/02/2014
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